Plume tiny house
Photo d'une remorque de tiny house

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Qu’entend-on par écologique ?

Pour commencer notre réflexion, il nous a semblé utile de redéfinir le terme écologique… À force d’être employé et mis à toutes les sauces il a malheureusement fini par se ranger auprès des mots complètement galvaudés et rincés de tout sens comme les « trop entendus » bio, bienveillance et management !

Il serait donc plus intéressant de considérer le caractère écologique comme un curseur plutôt que comme une valeur absolue. Curseur qu’il nous faudra ensuite placer en fonction des alternatives à comparer.

Par exemple, tout le monde conviendra qu’il est plus écologique d’amener l’huile de vidange de sa voiture à la déchetterie que de la vider dans un fossé, qu’il est plus écologique de ne pas consommer d’emballage du tout que de les déposer dans un container de tri. Est-ce à dire que l’huile de vidange est écologique et que recycler ne l’est pas ? Pas si simple.

De la même manière, il serait assez aisé de dresser un portrait caricatural et à charge de la vie en tiny house puisque celle-ci, après tout, fait appel à des produits industriels et à certains matériaux et équipements discutables (cuivre et multicouche pour la plomberie, aluminium pour la couverture, verre, acier, vernis et peintures…).

Du rêve de vivre dans une tiny house à la concrétisation du projet, dans la plupart des cas, un délai de 6 mois est nécessaire. Emprunts bancaires, élaboration du projet, dispositions légales, temps de conception et de construction : avancez les échéances en commençant dès maintenant ! Avec les informations indispensables, vous prenez un temps d’avance. –> Contactez-nous

Quel est l’impact de la vie en tiny house en comparaison de styles d’habitats plus classiques ?

Essayons plutôt de répondre à la question : écologique par rapport à quoi ? Grande question car, finalement, le spectre est plutôt large entre vivre tout nu dans la nature et habiter une villa de 250 m² isolée au polyuréthane projeté ! Pour restreindre légèrement le champ d’investigation, considérons différents points et comparons une tiny house avec une maison maçonnée de 100 m² de performance moyenne.

Consommation énergétique

Les besoins énergétiques d’une maison se rangent dans les catégories suivantes : chauffage, éclairage et équipements. Rien qu’en se concentrant sur le chauffage on comprend vite l’intérêt de la tiny house.

Pour vous donner une base de réflexion simple, dans une tiny house, le chauffage se résume à un radiateur de 1500 W. Certains pourront arguer que les murs d’une tiny house présentent des caractéristiques thermiques bien en deçà des standards de la construction BBC. Et c’est vrai, avec 17 cm d’épaisseur totale, on ne rivalise pas avec l’ossature bois ni avec la brique Monomur ! Il n’en reste pas moins un rapport surface de déperdition / volume extrêmement avantageux qui va permettre à une famille de passer l’hiver avec 1500 W de chauffage.

Recyclabilité

Tiny house comme maison classique, un logement n’a théoriquement pas de date de péremption. En effet, tant que nos maisons sont entretenues (menues réparations, chauffage, gestion des incidents), elles durent. Malgré tout, il est de coutume d’envisager la fin de vie d’un ouvrage dans son cycle de vie. Et à ce titre la tiny house s’en sort haut la main. Encore une fois, sa faible surface et son faible volume la favorisent. Après tout, une tiny house ce n’est pas plus de 3,5 tonnes de matériaux (!) parmi lesquels on trouve principalement :

du bois : ça se récupère en déchetterie et ça se revalorise de l’isolant à base de coton : il est déjà issu du recyclage ! des gaines techniques : récupérables, car non emprisonnées dans un liant minéral de l’aluminium (menuiserie, couverture) : ça se recycle et même plutôt bien ! de l’acier : recyclable à l’infini quasiment

Déchets de chantier

Les déchets sont malheureusement inévitables. Ce sont les chutes de matériaux, les poussières et sciures, les emballages des fournisseurs et les consommables. L’atelier Plume porte une attention toute particulière à les réduire au maximum, à les diriger au sein de la bonne filière de recyclage et à privilégier les processus en nécessitant le moins possible. C’est, à ce jour, le maximum que nous puissions faire.

Pérennité

La pérennité de l’ouvrage est une composante essentielle puisqu’elle permet de diluer l’impact de la construction dans le temps. Nous utilisons des ressources, des matériaux présentant un impact non négligeable certes, mais une fois pour toutes.

Concrètement, la pérennité s’obtient très simplement : en faisant bien les choses (!) et en portant une attention toute particulière aux points qui pourraient porter atteinte à l’intégrité de la structure en cas de défaillance. Citons, par exemple, l’étanchéité de la couverture et des menuiseries, mais aussi l’intégrité du pare-vapeur empêchant la condensation d’eau au sein de l’isolant.

Ajoutons enfin que bien penser le projet, en faire un logement agréable à vivre qui restera dans le cœur de ses utilisateurs est aussi une manière de limiter le renouvellement des logements.

Emprise au sol

Ce point se comprend bien : la dalle d’une maison maçonnée classique va demander l’utilisation quasi inamovible de 20 m3 de béton avec ses adjuvants tandis qu’une tiny pourra libérer son terrain d’accueil du jour au lendemain sans même avoir compacté la terre sous son châssis.

On le voit, l’intérêt écologique en comparaison d’un logement classique moyen réside principalement dans le fait de tout avoir minimisé et par voie de conséquence d’avoir réduit son impact au maximum.